Qui sommes-nous ?

Anne-Namalie

Anne-Namalie L’HÔTE, Avocate française, inscrite auprès du Barreau de Paris, je réside au Luxembourg et suis sensible à la défense des droits des adoptés et plus particulièrement de ceux qui ont été victimes d’adoptions illégales. 

Adoptée du Sri Lanka, dans les années 1980, c’est tout naturellement que j’ai souhaité apporter mon soutien à cette cause, en mettant au service du Collectif mes connaissances juridiques.

J’ai également entamé des recherches d’origine qui n’ont pas été fructueuses mais m’ont permis de mieux comprendre la culture de mon pays de naissance, ainsi que le contexte social, religieux et culturel dans lequel interviennent les adoptions. 

Au-delà du support juridique, il me tient à cœur de :

  • Favoriser l’amiable afin d’élaborer des solutions à la fois adaptées et sereines,
  • D’accompagner les victimes dans leur chemin vers la résilience. 

Adeline Damayanthi MEUNIER, Juriste avec une double compétence en droit pénal et droit des affaires internationales, j’ai toujours été sensible aux questions touchant aux Droit de l’Enfant, à la défense des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, et à la justice de manière générale.

Adoptée au Sri Lanka en 1983, je réside aujourd’hui à Lyon avec mon fils. Après un parcours de recherches d’origine complexe, j’ai eu la chance de retrouver ma famille biologique. J’ai alors pu me réapproprier mon pays d’origine, mon histoire, et j’ai découvert l’irrégularité de mon adoption.

Lors de la révélation en 2017 des adoptions illégales ayant eu lieu au Sri Lanka, je prends conscience que je peux concilier mes compétences professionnelles et ouvrer pour le respect des droits qui me sont chers. J’ai choisi donc de rejoindre la création du Collectif Akka et d’œuvrer pour la défense des droits des adoptés.


Champika MACHEREL, Juriste en droit des étrangers au sein d’un Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile, après avoir exercé le métier d’éducateur au sein de la protection de l’enfance durant une dizaine d’année.

J’ai été adoptée en 1985 au Sri-lanka et réside dans le département de la Savoie avec mes deux enfants. En 2016, j’ai ressenti la nécessité de renouer avec mes racines familiales. Lorsque j’ai engagé mes recherches, j’ai alors découvert l’existence d’un vaste trafic de bébés sri-lankais destinés au marché de l’adoption internationale. C’est en allant sur place, que j’ai compris que mes documents d’état civil avaient été intentionnellement falsifiés me plaçant parmi les nombreuses victimes. Depuis quelques années j’œuvre pour récolter un maximum d’information au Sri-lanka et en France que je souhaite partager à toutes personnes concernées. J’ai eu à cœur de témoigner du bouleversement que j’ai vécu pour sensibiliser l’opinion public, informer les adoptés et leurs familles, mais aussi alerter les autorités politiques.

La création du Collectif Akka | Droits des adoptés du Sri-lanka, me permet de mettre à profit mes connaissances, compétences et mes valeurs humaines.  


Nous avons été toutes les trois adoptées au Sri-lanka dans les années 80. Nous nous sommes rencontrées en 2018, au milieu de la tempête émotionnelle qu’a produit l’annonce d’un vaste trafic de bébés sri-lankais mis sur le marché de l’adoption internationale. Notre détermination à garantir l’intérêt supérieur de l’enfant, l’accès des droits aux origines des adoptés et la reconnaissance de ces adoptions illégales qui ont bouleversé la vie de milliers d’adoptés, nous ont incité à nous structurer par la naissance de ce collectif. 

C’est à l’aune de nos histoires personnelles que nous mesurons le mieux l’étendue de ces pratiques illicites. A ce titre, nous portons la volonté d’agir pour le bien commun. Nos compétences personnelles et professionnelles nous ont convaincu que nous pouvions œuvrer ensemble vers les personnes adoptées du Sri-Lanka qui se questionnent sur ce sujet.

Par ailleurs, nous avons senti la nécessité d’ouvrir un vrai dialogue sur la scène politico-judiciaire afin de sensibiliser et permettre de faire évoluer le cadre législatif vers une meilleure protection des personnes adoptées. Pour cela, il nous semble évident de tisser un solide réseau partenarial avec toutes les associations et collectifs déjà actifs.

Nous ne nous prétendons pas être un collectif supplémentaire mais bien une instance complémentaire.


Nos missions s’axent autour des points suivants :

  • Apporter une lecture aux adoptés qui ont déjà entrepris une recherche de leurs origines mais sans succès.
  • Mettre à disposition toutes les informations que nous récoltons depuis 2018
  • Œuvrer vers les acteurs politiques afin de garantir les droits fondamentaux des enfants durant la procédure d’adoption.
  • Sensibiliser les acteurs politiques afin qu’un cadre législatif garantisse le droit à la Recherche Des Origines.
  • Accompagner les actions judiciaires à tous les adoptés du Sri-lanka victimes d’une adoption illégale.